Fasciathérapie

Par Carole GIRARD

La fasciathérapie permet d’être soulagé d’une douleur chronique installée et invalidante, lorsque les décontractants musculaires, anti-inflammatoires ou anti-douleurs oraux sont inefficaces ou contre-indiqués. Je pratique la fasciathérapie, une manipulation douce fasciale, en complément de l’Ostéo Energétique Chinoise, afin d’obtenir une synergie d’actions pour un soulagement immédiat et durable.

La thérapie de libération des fascias est, comme la méthode Poyet, une technique douce personnalisée permettant à la personne de retrouver rapidement de la mobilité et de soulager sa douleur. Selon les praticiens, elle est peut être associée à l’usage d’un appareil de pulsologie générant des vibrations rapides (de 400 à 1.200 pulsations minutes) de la peau et des tissus conjonctifs. On peut aussi y adjoindre le massage aux huiles essentielles, des techniques de respiration, de la relaxation et la micro-nutrition lorsqu’une carence alimentaire est identifiée.

Efficace dès la première séance, cette approche de réflexologie apporte un massage superficiel et profond des zones douloureuses. Cela génère immédiatement un soulagement et un mieux être. Lorsque le trouble est installé depuis plusieurs mois, une seconde séance sera nécessaire dans les 15 jours.

En tant que praticienne en médecines douces, j’ai pu constater au fil des années, que le trouble résolu par la thérapie des fascias – lorsqu’il est d’origine fonctionnelle – ne revient pas après plusieurs séances. Les bienfaits de la fasciathérapie sont nombreux et sans risque (exclusion toutefois de cette technique sur les brûlures, plaies ouvertes, plaies infectées ou récemment suturées).

Cette pratique de soin non conventionnel s’adresse à tous ceux qui :

  • Ont besoin de retrouver de la mobilité et de la flexibilité, ou souffrent de TMS, lombalgie, épaule gelée, épine calcanéenne, inflammation du tendu d’Achille, etc.
  • Font face à une douleur physique aigüe suite à une blessure, une intervention chirurgicale, une tension inexpliquée, un traumatisme physique comme psychique, une maladie (type arthrose, lombalgie, endométriose, fibromyalgie),
  • Souffrent d’une douleur chronique longtemps après la guérison, la maladie à l’origine du trouble ou la disparition de la blessure initiale ou du traitement l’ayant déclenché.

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Actions de l’ostéo énergétique & de la fasciathérapie sur la douleur ?

Les découvertes scientifiques récentes sur les fascias (voir les références infra) permettent de comprendre ce dont parle depuis des millénaires la Médecine traditionnelle chinoise. Nous savons désormais que les fascias sont le « chemin » ou « réseau » utilisé par les méridiens et les points d’acupuncture pour envoyer des signaux, afin de stimuler la capacité d’auto guérison du corps. C’est en libérant les fascias bloqués que l’on soulage un tissu, un muscle ou un organe comprimé ou restreint dans son amplitude et mouvement.

Cette technique produit immédiatement ses effets positifs. Le fasciathérapeute agit sur les points Triggers et les points d’acupuncture des méridiens associés, afin de « décoller » les fascias bloqués, situés parfois loin de la zone douloureuse d’origine. Une parfaite connaissance de l’ostéo énergétique est donc un atout indispensable pour maîtriser cette récente technique manuelle, qui agit aussi indirectement sur la bonne santé du système immunitaire.

Que permet de soulager la fasciathérapie ?

Très souvent, j’obtiens de bons résultats dès la première séance, sur les troubles suivants :

  • Syndrome du canal carpien (picotement, fourmillement, engourdissement des doigts)
  • Syndrome des loges (pression accrue au niveau de la zone entourant certains muscles)
  • Syndrome d’Osgood-Schlatter (inflammation douloureuse de l’os et du cartilage du tibia)
  • Syndrome de l’épaule gelée
  • Syndrome de la bandelette ilio-tibiale (fascia qui s’étend du bassin jusqu’au tibia)
  • Syndrome fémoro-patellaire (douleur antérieure du genou)
  • Syndrome de De Quervain (douleur élective sur le bord externe du poignet)
  • Contracture de Dupuytren (flexion progressive et irréductible d’un ou plusieurs doigts)
  • Doigt à gâchette (inflammation du tendon de la main)
  • Neuropathie induite par la chimiothérapie ou idiopathique
  • Fatigue chronique, sommeil non récupérateur
  • Rigidité d’un membre, du dos
  • Diminution de l’amplitude des mouvements articulaires
  • Douleur chronique ou aigue
  • Douleurs cervicales et de la nuque
  • Maux de tête, migraine, céphalées de tension
  • Douleur chronique post chirurgie
  • Sciatique, cruralgie, lumbago
  • Douleurs à l’ATM
  • Epicondylite, nevralgie
  • Fasciite plantaire (épine calcanéenne)
  • Tendinite d’Achille (douleur à l’arrière du talon)
  • Douleur fantôme à la suite d’une intervention chirurgicale

Sur quoi intervient le fasciathérapeute ?

Le fasciathérapeute agit sur le tissu conjonctif tridimensionnel qui assure la stabilité structurelle du corps et qui relie, stabilise tout l’organisme de la peau aux os, de la tête aux pieds. Composés de fines membranes qui s’entremêlent, les fascias sont aujourd’hui identifiés comme étant en grande partie responsables de la douleur ressentie par le système nerveux, si aucune lésion ce celui-ci ne peut l’expliquer.

C’est notamment pour cette raison que cette technique de soins qui améliore la qualité de vie des patients en souffrance, est notamment recommandée par l’équipe pluridisciplinaire du centre anti-douleur au CHU de Clermont-Ferrand (Centre d’Evaluation et de Traitement de la Douleur Auvergne Jean Perrin). Il existe d’ailleurs des cliniques des fascias et centres anti-douleurs du même type en Suède, Allemagne, Japon, Suisse et Etats-Unis, comme l’explique cette vidéo sur les Fascia Clinics.

Comment la fasciathérapie agit sur les douleurs projetées ?

Tous les fascias du corps sont liés les uns aux autres. Il s’agit d’un réseau de tissus qui enveloppent l’ensemble des muscles, organes et os. Du fait qu’ils communiquent les uns avec les autres, ils interviennent dans ce que l’on appelle la douleur projetée (par exemple, une inflammation et un spasme intestinal peuvent conduire à un mal de dos par propagation de la douleur au-delà de la zone inflammée).

En conséquence, un trouble au sein de plusieurs fascias peut altérer diverses fonctions du corps, et principalement au niveau :

  • Circulatoire
  • Lymphatique,
  • Appareil articulo-musculaire,
  • Appareil moteur,
  • Message nerveux (et donc de la douleur).

Quel est le rôle des fascias ?

Sans fascia, notre corps s’effondrerait comme un château de carte et ne ressemblerai pas à la forme que nous connaissons. Grâce aux fascias, nous bénéficions d’une sorte « d’amortisseur » en cas de choc, blessure ou tension nerveuse, qui protège nos organes les plus fragiles. Les fascias ont un rôle indispensable à jouer dans la pleine santé, par leur :

  • Fonction en tant qu’organe sensoriel,
  • Capacité à protéger et soutenir le corps,
  • Rôle d’amortisseur partout dans le corps,
  • D’approvisionnement des organes en sang et de la circulation de la lymphe,
  • De la propagation du signal nerveux.

Pour savoir si vous souffrez d’un trouble des fascias qui peut être soulagé par un fasciathérapeute posez-vous uniquement la question : puis-je normalement bouger et me déplacer comme je veux sans douleur ? Si ce n’est pas le cas, consultez votre médecin traitant ou votre fasciathérapeute formé à la libération des fascias.

A quoi ressemble un fascia ?

Les scientifiques ont aussi constaté que les animaux avaient des fascias. Vous pouvez voir à quoi ils ressemblent lorsque vous manipulez un filet de poulet par exemple. Le fascia est la « pellicule de peau » blanche / transparente qui enveloppe le muscle et que généralement on enlève avant la cuisson lorsqu’elle est présente en trop grande quantité.

Voici une vidéo explicative sur les fascias. Cliquez simplement sur le bouton lecture.

Quel rôle joue le fascia dans la douleur ?

Le rôle des fascias est triple dans l’apparition et la durée des douleurs chroniques.

  • 1 – Ils ont tout d’abord un rôle physique, car lorsque l’on ne bouge pas assez, les fascias finissent par se raidir, due à la perte d’élasticité et de flexibilité. Les articulations vont alors subir une partie de cette raideur, ce qui peut entraîner des douleurs au mouvement et conduire à la chirurgie.

L’un des premiers symptômes ressentis lorsque les fascias ne sont pas en bonne santé, c’est la raideur le matin au réveil, comme si on vous serrait la colonne vertébrale, que les articulations sont « rouillées » ou que les chevilles douloureuses et verrouillées n’arrivent pas à correctement se déplier pour se remettre en mouvement. Chez le sportif, la diminution de la performance physique peut aussi caractériser une atteinte des fascias.

  • 2 – On peut expliquer aussi certaines sensations de déséquilibre ou vertiges par la compression des nerfs, muscles, vaisseaux sanguins et lymphatiques lorsque les fascias déshydratés et contractés, compriment les réseaux qu’ils entourent.

Les pertes de performances physiques des sportifs et athlètes sont parfois associés à une mauvaise santé des fascias. La déshydratation et le déséquilibre alimentaire sont leur pire ennemi !

  • 3 – Enfin, en raison de la présence de terminaisons nerveuses sensorielles, les fascias envoient un signal de douleurs en cas de tensions et compressions fortes ou longues, qui peut être due à un choc, un traumatisme, l’absence de mouvement (ex : après la pose d’un plâtre ou atèle) ou encore une mauvaise nutrition (alimentaire comme hydrique).

Le fasciathérapeute a pour objectif d’identifier les fascias impliqués dans la douleur, mais aussi dans la restriction du mouvement, afin de les libérer un à un dans un ordre précis. Ensuite son rôle sera préventif en identifiant ce qui doit être corrigé dans les habitudes de vie, y compris alimentaires.

De quoi sont composés les fascias ?

La structure moléculaire du fascia se compose :

  • D’eau,
  • Collagène : Saviez-vous qu’à partir de l’âge de 25 à 30 ans, votre corps perd environ 1,5% de son collagène chaque année, -25% à partir de 40 ans et -50% à partir de 60 ans ?
  • Eslastine,
  • Acide Hyaluronique (qui agit comme un lubrifiant),
  • Et 215 millions de terminaisons nerveuses sensorielles.

Tout cela compose les cellules fibroblastes qui sont d’une incroyable résistance. Ce tissu est à la fois élastique, malléable et lubrifiante.

De la qualité de l’hydratation journalière dépend en grande partie la bonne santé des fascias. N’oubliez donc pas de boire au moins 1,5 litre d’eau par jour. Ensuite, votre alimentation est déterminante pour bien nourrir ce tissu conjonctif en permanence sollicité par le mouvement et les efforts physiques. En effet, la mauvaise santé des fascias favorise le développement de troubles musculosquelettiques et la douleur chronique (ex : sciatique). L’acidification du PH urinaire peut aussi être un signe d’alerte.

Par ailleurs, les fibroblastes du tissu conjonctif réagissent aux stimuli physiques. Lorsque le tissu est blessé, les fibroblastes répondent en stimulant la cicatrisation, permettant une réduction plus rapide de l’inflammation. C’est pourquoi en convalescence post-chirurgie la fasciathérapie est particulièrement utile, même en l’absence de douleur intense.

Combien existe t-il de types de fascias en anatomie humaine ?

A ce jour, nous connaissons en anatomie humaine 3 types de fascias :

  • Les premiers fascias superficiels se situent dans l’hypoderme. Leur rôle est de maintenir le corps telle une gaine protectrice. Leur bonne santé est visible à l’œil nu en examinant la qualité d’élasticité de la peau et l’absence de rides.
  • Ensuite, nous avons les fascias profonds qui entourent les nerfs, vaisseaux sanguins, muscles et os, afin d’assurer un réseau de communication complexe et extrêmement réactif.
  • Enfin, les fascias viscéraux enveloppent les organes et comblent les cavités (la nature déteste le vide) pour réduire les risques de blessure mortelle.

Comment prendre soin de ses fascias ?

Des fascias en bonne santé impliquent de :

  • Boire régulièrement de l’eau à PH neutre,
  • Nourrir les fascias par une alimentation adaptée, saine et équilibrée, en ayant recours si besoin à la micro nutrition,
  • Bouger, c’est-à-dire à minima marcher et faire de l’activité physique régulière,
  • Pratiquer des étirements pour gagner en élasticité, souplesse et détente des tissus comprimés ou sous tension.

Un corps et des fascias libérés permettent une :

  • Diminution des douleurs,
  • Réduction du risque de bles­su­res,
  • Raccourcissement du temps de régénération, cicatrisation et réparation,
  • Raffermissement de la silhouette.

Comment se libérer de la douleur chronique ?

Exercice à la maison par le mouvement

Lorsqu’elle est d’origine physique ou nerveuse, la douleur est diminuée par le mouvement. Aussi, la marche, les étirements, s’hydrater plus régulièrement peuvent suffire à prendre soin de ses fascias ou permettre un retour vers la pleine santé physique. A défaut, faites-vous aider par un praticien de santé formé à la fasciathérapie pour connaître un soulagement physique rapide.

Voici par exemple des exercices de soulèvement du talon à faire seul à la maison en cas de fasciite plantaire.

Extrait étude « Douleur persistante aux talons » – Journal officiel du médecin de famille Canadien

Techniques de relaxation

L’institut Analgesia installé à Beaumont, propose à travers le projet Apaisia, en accompagnement de la douleur chronique, une application coach de la douleur pour smartphone. Développée en collaboration avec les Pr. Nicolas Authier (Médecin psychiatre et pharmacologue à Clermont-Ferrand) et Pr. Alain Eschalier (chef de service de pharmacologie et médecine de la douleur), elle est en cours d’expérimentation.

Utilisation d’un rouleau de massage

En entretien, surtout chez les sportifs, le recours au rouleau pour fascias permet de masser non seulement les fascias, mais aussi les muscles. Ce type de massage avec un rouleau peut améliorer la mobilité et soulager les courbatures, surtout en cas de douleur des fascias plantaires.

Vous pouvez aussi à moindre coût, utiliser une balle pour fascia pour soulager les tensions ou détendre les tissus conjonctifs dans le dos en prenant appui sur un mur ou le sol.

Recours à un fascia thérapeute

Pour tous ceux dont la mobilité est réduite (ex : épaule gelée, inflammation du talon d’Achille, tendinite, marche douloureuse, etc.), il est recommandé de faire appel à un praticien formé, afin de « débloquer » les fascias superficiels et profonds. En effet, leur blocage peut aussi expliquer pourquoi des séances de rééducation chez un kinésithérapeute restent infructueuses. Les fascias doivent être libérés et décollés en raison de l’importance de la biomécanique et de la proprioception.

Lorsque la personne fait face à un traumatisme violent (ex : accident de la circulation), l’ostéo énergétique méthode Poyet permet grâce à une action sur les points Trigger de libérer aussi les fascias superficiels et profonds.

Recours à la micro nutrition

Enfin, notamment en post chirurgie associée à une douleur mémoire, douleur fantôme ou douleur chronique, la libération manuelle des fascias viscéraux si elle apporte un soulagement immédiat et durable, doit être associée à la micro nutrition pour éviter la récidive. Sous 15 jours, les personnes ressentent vraiment une nette amélioration de leur état de santé physique et psychique. Elles retrouvent le moral et la joie de vivre.

Sans recours à cette approche de médecine douce alternative à la médecine allopathique, il est fréquent de constater des mois voire des années d’errance médicale, de prise d’antidouleurs, d’anti inflammatoires, de décontractants musculaires, de séances de kiné infructueuses, etc. quand ce n’est pas associé à la prescription d’anti-dépresseurs !

Nutrition recommandée pour prendre soin des fascias

Vous pouvez renforcer tous vos tissus con­jonc­tifs grâce à l’ali­men­tation, en suivant ses conseils pratiques :

  • Réduire la consommation de sucre et de farine blanche (génère des colles et cristaux), de café (oxydant en trop grande quantité) et de produits laitiers (source importante de calcium),
  • Consommer chaque semaine, plusieurs fois des légumes verts (sources de vitamine C),
  • Utiliser en cuisine des huiles saines, telles que les huiles riches en oméga 3 (huile de Lin, Cameline, Chanvre),
  • Boire beaucoup d’eau ayant peu de résidus à sec (sous les 60 mg/L de résidu à sec à 180°C).

Hygiène de vie favorable au mouvement libre et non douloureux

  1. Eviter le manque d’activité physique que l’on nomme principalement sédentarité. Malheureusement, un actif en travail posté ou travaillant sur ordinateur est sédentaire !
  2. Attention au surpoids qui restreint le mouvement et met les fascias à rude épreuve.
  3. Réduisez au maximum vos sources de tension et de stress nerveux. Les rayons ultraviolets notamment du soleil sont également mauvais pour tous vos tissus conjonctifs.
  4. L’alcool comme le tabagisme sont à proscrire.
  5. Enfin, faites le point avec votre naturothérapeute micro nutritionniste afin de vérifier que vous ne souffrez pas de déséquilibres alimentaires (régime vegan, diet inadaptée, etc.) entrainant des carences ou déséquilibres en micro nutriments (équilibre magnésium / calcium, équilibre vitamine D et A, équilibre w3/6/9 & EPA-DHA, etc.) et son lot de stress oxydatif des cellules comme des tissus (si excès de fer et cuivre par exemple, la réaction de Fenton est dangereuse).

Sources et références

Pour en savoir davantage sur les fascias et les découvertes scientifiques de ses dernières années, vous pouvez visualiser ce documentaire issu du Guide du Fascia.

Si vous ne parlez pas anglais, vous pouvez activer la traduction en français dans l’encart sous-titre.

Voici également le reportage ARTE intitulé « Fascinants fascias –Les alliés de notre organisme«

« Le fascia comme système régulateur de la santé et de la maladie« – Alison M Slater 2024 Revue Frontiers in Neurology
« Mobilité des fascias, proprioception et douleur myofasciale » – Hélène M. Langevin – MDPI 2021
« Le fascia profond comme source potentielle de douleur » – Kobi Weiss – Elsevier Journal d’étude du corps et des thérapies du mouvement 2021
« La méthode de manipulation fasciale est efficace dans le traitement de la douleur myofasciale, mais le protocole de traitement est important : un essai contrôlé randomisé » – Mateusz Pawlukiewicz 2022
« Examen de l’effet de la thérapie fasciale sur certains paramètres de condition physique chez les athlètes de taekwondo » – Yagmur Unalmis – 2023 Revue Sciences médicales et de la santé du sport